Au cours des deux dernières années, nous avons consacré beaucoup d'effort dans les dossiers, notamment chez le distributeur. Ces efforts nous ont permis de négocier des lettres d'entente novatrices, pour ce qui est de l'emploi à Projets et Services, qui répondent aux besoins opérationnels d'Hydro-Québec et qui respectent les objectifs du 957, telles la création de postes permanents ainsi que la réduction des emplois précaires et de la sous-traitance. Chez le distributeur, les nouvelles technologies sont en pleine mouvance. Nous croyons être les meilleurs pour aider l'employeur à faire face à ces nouveaux défis, et ce, pour toutes les cheminées d'affaires.
Nous sommes en discussion avec le transporteur afin de préparer les dossiers sur l'emploi et le transfert d'expertise. Et il y a urgence : plus de la moitié des techniciens à TransÉnergie auront la possibilité de partir à la retraite d'ici 2020. Si nous faisons le calcul, sachant que cela prend cinq années pour qu'un.e technicien.ne devienne un.e intermédiaire et huit pour expert, nous avons un problème flagrant.
En ce qui a trait aux horaires, le transporteur a montré son intention d'avoir des travailleurs six jours par semaine; il y a eu des discussions avec la section locale 1500 qui ont achoppé. En ce qui nous concerne, la pertinence d'avoir des techniciens.nes 6 jours sur 7 n'a pas été démontrée. Par contre, si jamais le besoin se fait sentir dans certains endroits ou domaines, nous l'analyserons. À ce jour, aucune discussion n'a eu lieu à ce sujet.
Nous avons également consacré beaucoup d'effort dans les dernières années sur le traitement des griefs. Les résultats se font sentir; dans la plupart des régions, nous plaidons les griefs de l'année en cours ou de l'année précédente. Je félicite tous ceux et toutes celles qui ont mis l'épaule à la roue afin d'arriver à ce résultat. Il reste à mettre un accent particulier sur la préparation de griefs bien montés et prêts au dépôt en arbitrage. Cette dernière facette nous fait encore défaut; il en résulte des pertes de dates d'arbitrage, faute d'avoir des dossiers prêts et solides.
La mobilité reste un problème non résolu et devient l'enjeu principal des prochains mois; ceci consiste à vouloir déplacer des employés d'un endroit vers un autre sans tenir compte du QG. Nous maintenons qu'un encadrement s'avère nécessaire. Soyez vigilant et informez votre Syndicat de toute intention de l'employeur en ce sens. Nous devons faire face à une entreprise qui est en demande sans vouloir augmenter les effectifs ni les conditions de travail.
Du point de vue financier, l'employeur veut nous imposer, à partir de cette année, un droit de 8 % pour les vacances sur toutes les libérations syndicales. Nous sommes présentement en pourparlers afin d'éliminer les effets de cette mesure sur notre budget.
En terminant, le Régime de retraite : nous attendons le rapport du comité de travail qui, selon le nouveau coordonnateur du SCFP, Monsieur Jocelyn Tremblay, devrait être présenté à la coordination et aux exécutifs au plus tard en mai 2017. Après quoi, nous prendrons position.
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