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Jeudi, 25 avril 2019

DOSSIER REPAS

Bonjour à vous tous

J'espère que vous avez passé une magnifique fin de semaine de Pâques. J'espère aussi que nos joueurs de hockey nous représentant au tournoi annuel d'Hydro-Québec ont eu bien du plaisir : selon ce que j'ai pu voir sur FB, je dirais que ce fût le cas !

Ce MOT DU PRÉSIDENT met l'accent sur notre rencontre du 17 avril avec l'employeur afin de discuter du litigieux dossier des REPAS DU MIDI, et la période rémunérée de 30 minutes lorsque requis par l'employeur de demeurer sur les lieux de travail. Cette rencontre avait pour objectifs de jeter un regard sur les différents dossiers de griefs reçus, discuter de notre vision des choses et essayer de voir comment nous allions composer avec ce problème dans les prochains mois.

Il faut tout d'abord mentionner que les principaux cas d'espèce relèvent de deux cheminées d'affaires soit Distribution et Groupe Technologie dont les principaux représentants étaient présents. Par contre, il n'y avait aucun représentant de TransÉnergie, Production et Équipement. De notre côté, nous étions très bien représentés avec moi-même, le Comité de négo, notre conseiller SCFP et notre coordonnateur provincial des griefs.

Avant d'élaborer sur l'essentiel de nos échanges, il est nécessaire de vous rappeler que nous avons renouveler notre convention collective de travail avec la connaissance de la dénonciation par l'employeur de toutes les pratiques passées établis en lien avec la politique d'attribution des allocations du repas du midi jusqu'à décembre 2018. Ceci signifiant une remise à zéro majeure et importante dans la manière de gérer l'attribution d'allocations de repas du midi. Cependant, cela ne veut pas dire que l'employeur a mainmise et pleine volonté sur le paiement des allocations lorsqu'elles sont réclamées. Pourquoi cette dénonciation me demanderez-vous ? Tout d'abord, au terme d'une convention collective l'employeur était dans ses droits de le faire et, deuxièmement, la direction d'Hydro-Québec a toujours invoqué les éléments suivants afin de justifier cette dénonciation soit l'UNIFORMISATION des pratiques et la notion D'EFFICIENCE pour l'octroi de ces allocations. De notre côté, nous sommes parfaitement conscients des écarts de traitements entre les groupes de travailleurs et du besoin de la notion d'efficience dans l'équation d'attribution de l'allocation. Toutefois, il y a un élément de divergence important dans nos points de vue lorsque vient le moment de discuter de la notion de FACILITÉS HABITUELLES DE VIVRE. Je vais y revenir un peu plus loin dans mon texte.

Maintenant, permettez-moi de m'en tenir à l'essentiel de notre rencontre du 17 avril après-midi. Nous avions 82 cas de dépôt de grief dont 28 n'étaient nullement détaillés, ce qui n'est pas normal puisque nous avions déjà signifié toute l'importance d'avoir des cas d'espèce irréprochables en termes de dossiers. Les gens du provincial ont dû faire et refaire plusieurs appels téléphoniques afin de recevoir les informations pertinentes à la situation, même en ce qui concerne les dossiers les plus complets. Heureusement, nous avions également une quarantaine de dossiers très bien documentés; ce qui est d'une importance capitale afin de pouvoir argumenter fermement devant un employeur qui est en attente de grandes démonstrations de situation particulière.
 
D'entrée de jeu, la direction HQ nous a demandé de lui énumérer des situations précises, situations  types et particulières parmi les cas déclarés. Elle nous a aussi sensibilisés au fait que certains cas de revendication étaient rendus au niveau du harcèlement à l'égard des gestionnaires. Que devons-nous en penser réellement ? Disons que je suis un peu partagé entre ce que l'on appelle être devant une situation de harcèlement ou le simple fait de faire valoir ses droits auprès de gestionnaires incapables de communiquer les bons arguments explicatifs aux employés réclamants. Toutefois, il ne faut pas non plus ignorer ce fait probable de harcèlement, puisque nous en avons été informés et que la direction prétend être à terme avant d'émettre des mesures disciplinaires sous peu, ce que nous ne souhaitons pas à ce moment, d'autant plus que certaine revendication de paiement de repas sont faites en vertu de ce qui se faisait auparavant et qui, ne l'oubliez pas, ne peuvent plus être invoqué en raison de la dénonciation faite par l'employeur.
 
Toujours en lien avec les 82 cas de griefs  déposés,  les représentants de la direction nous ont parfois confrontés sur la raison de certains griefs tant dans leur nature que dans la manière systématique d'être généré. Pour eux, dans plusieurs situations il ne s'agit pas de cas particuliers qui devrait recevoir un traitement spécifique et ni une analyse plus approfondie. Gardons-nous une réserve sur ce constat de la part de l'employeur puisque leur analyse était très sommaire au moment de la rencontre.

De notre côté, nous avons reconnu devoir mettre plus de précisions dans les détails de notre analyse de dossiers afin de pouvoir faire ressortir les cas particuliers où toutes les conditions sont au rendez-vous afin d'éventuellement défendre une position de droit devant un arbitre.
 
Par contre, nous leur avons signifié notre volonté probable de soumettre un ou des cas en arbitrage  en lien avec nos divergences d'interprétation concernant la notion de FACILITÉS HABITUELLES DE VIVRE, puisque l'employeur semble vouloir s'approprier le quotidien de nos travailleurs afin de définir cette notion particulière alors que, pour la partie syndicale, notre réflexion repose beaucoup plus sur la législation entourant les différentes situations. En ce qui concerne la période de rémunération de 30 minutes sur la période du midi octroyé aux employés lorsque demandé par le patron de devoir demeuré sur les lieux de travail, nous leur avons signifié que nous nous en tenions aux écrits de la convention collective renouvelée et qu'il ne s'agissait pas d'un report ou d'une reprise de temps en fin de journée, mais bel et bien d'une période rémunérée.
 
De leur côté, les gestionnaires de la cheminée TECHNOLOGIE nous ont signifié qu'ils sont en mesure de reconnaître plusieurs situations où le paiement du repas du midi est octroyé lorsque la notion d'efficience est reconnue. Cette notion d'efficience semble être beaucoup plus difficile à démontrer ou à définir du côté du Distributeur où prendre quotidiennement son repas dans la voiture le midi semble être une normalité, une situation de facilités habituelles de vivre. Sur ce point, j'aimerais porter à votre attention des éléments de réflexion importants : est-ce que le fait de recevoir une allocation de repas du midi fait en sorte de rendre acceptable le fait de manger quotidiennement ou très régulièrement dans une auto ? Est-ce un lieu salubre ? Est-ce un lieu favorisant le repos ? Quelles sont les conditions extérieures (pluie, +30, -30, moteur en marche, humidité, etc.) ? Bref, occasionnellement l'allocation peut se justifier, mais de façon régulière cela n'est pas acceptable à notre point de vue. Bien entendu nous pourrions débattre davantage de ce volet particulier, mais je préfère que vous puissiez faire votre propre réflexion, que vous pourrez nous partager éventuellement.

Comme vous pouvez le constater, notre nouvelle réalité dans l'attribution des repas du midi n'est pas de tout repos. Cette nouvelle formule d'équité et d'efficience semble être avantageuse à certains types d'emploi alors que d'autres techniciens et techniciennes doivent faire face à l'abolition du paiement automatique de ces allocations; entre autres, nos gens du groupe technologie qui sont les plus touchés par ces changements, mais qui par contre ont des particularités d'emploi qui permettront de rebâtir de nouvelles habitudes de reconnaissances de paiement assez rapidement.
 
Afin d'en arriver à de meilleurs résultats, nous avons convenu avec l'employeur de mettre sur pied une table de travail paritaire ayant comme but précis de prédéfinir les cas de rémunération. L'échéance de travail est de courte durée et à action rapide puisque nos travailleurs sont en temps réels et que chaque semaine, chaque jour, des situations se présentent sous différentes formes et engendre des débats. Cette formule a été faite au SCFP 1500 Distribution pour 4 types d'emploi et il semble y avoir de bons résultats. Ne vous en faites pas, notre réalité est toute autre et nous ne pourrons avoir que 4 types d'emploi reconnus pour se classifier. Nous allons plutôt asseoir nos bases de discussions sur de grands principes généraux de rémunération de cette allocation du repas du midi.

Je termine donc en vous remerciant d'avoir pris le temps de lire objectivement ce message. Je vous ai communiqué avec transparence et sans retenue la situation réelle et où nous en sommes dans ce dossier particulier. Soyez assuré que notre section locale va tout mettre en place afin de faire régulariser les situations litigieuses le plus promptement possible, mais soyez bien conscient que nous ne pourrons le faire sans votre collaboration, sans votre compréhension globale du dossier et sans votre patience.

Je vous remercie sincèrement d'aborder ce dossier positivement avec l'ensemble des dirigeants syndicaux qui vous représentent avec conviction.

Respectueusement vôtre,
 

  Robert Claveau
  Président
  STHQ 957
  RC\lc (sepb574)
Syndicat des technologues d'Hydro-Québec
SCFP957
1010, rue de Liège Est, 1er étage
Sherbrooke, Québec  H2P 1L2
Canada
 

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